NARCONON Non à la drogue, oui à la vie DÉVOILÉ

Désintoxication dangereuse:

Narconon, le "purif" et les morts

 

NON A LA DROGUE, OUI A LA VIE Narconon DÉVOILÉ

Contenu: Désintoxication dangereuse: Narconon, le purif/(programme de désintoxication vie nouvelle) et les morts

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Est-ce une escroquerie?


Il arrive plus souvent qu'on ne l'apprend au dehors, que Narconon, à l'instar de la scientologie, soit plus directement dangereux qu'on ne le pense.

Psychologiquement, les clients du programme ont sans doute à subir avec plus ou moins de fermeté les rigueurs disciplinaires qu'on rencontre en Scientologie. On lit ainsi dans le témoignage d'une ex-cliente et ex-employée que les rechutes sont très fréquentes, et que les gens qui reviennent de rechutes pour tenter de reprendre le cours de leur programme seraient en général punis.

Physiquement, les problèmes causés par les excès de vitamines, minéraux, l'excès de sauna et leur combinaison avec d'autres facteurs (faiblesse de la surveillance médicale dans certains centres de profit Narconon, absence de formation médicale et psychologique du personnel, sujets abordés ailleurs) peuvent aboutir à la mort.

Voici quelques-uns des décès directement imputables à ces défauts du programme:


- Italie: Federica meurt en octobre 2002 à Melendugno

- France: Jocelyne Dorfmann meurt à Grancey sur Ource en 1984 (en français: Jocelyne Dorfmann, 34 ans, deux enfants, est décédée des suites d'une crise d'épilepsie non soignée : les responsables du centre ne se sont affolés que lorsqu'il était trop tard: les causes sont probablement similaires à celles présentes lors du décès de Federica ci-dessus.)

Death of Mme Dorfmann
(resume of some articles end 1984)

Jocelyne Dorfmann died from an uncured epilepsy crisis after having been accepted in Narconon center in Grancey sur Ource, a village near Dijon.

MM M., the director, 57, and Philippe C, "course supervisor" admitted to have accepted Mme Jocelyne Dorfmann, 34, 2 children, in their Narconon - scientology managed - center.

Arrived at 3pm. with what looked to be an epilepsy crisis, it's only near 22pm that Director Mahieu called the Hospital services (very distant).

They got sued for non-helping an endangered person. They got some jail (I've still to find out the specifics on this).

At that time, Narconon theories were supported by Professor LEPINE from Paris University and by the Mayor (he's still the Mayor in 1998) of Grancey sur Ource (Côte d'Or department), who had certainly not seen the dangers of incompetency in medical matters for people "managing" a center aimed at druggies cures.

Newspapers speak of "the suit for incompetency" of this center, which was pretending to get at least 80% successful results on druggies.

- France: témoignage du traducteur à propos d'un incident survenu sur cette même procédure dite "de purification" en 1981 ou 82 ( = Programme de désintoxication Vie Nouvelle):

"J'ai donc connu un cas resté à ces dosages six mois d'affilée (pas à Lyon), un autre ayant eu de graves ennuis circulatoires - un cas de purpura entre autres, que la médecine a mis des mois à résoudre - toujours pas à Lyon, j'étais trop méfiant ; seule une personne m'a bien eu : elle a continué son procédé beaucoup plus longtemps que nécessaire pour éterniser des " relations " avec quelqu'un qui se trouvait là...

Revenons aussi à cette jeune femme ayant contracté une maladie bulleuse au sauna. Celle-ci se caractérise par l'apparition de 'bulles' de peau gonflée de sérum sanguin sur tout le corps; elle évolue très rapidement vers une issue souvent fatale.

Cette jeune femme suivait les recommandations d'Hubbard et avait notre bénédiction technique pour pratiquer ainsi: ayant été opérée après avoir fait sa 'purification' chez nous, elle avait voulu retourner quelques jours au purif pour faire sauter les 'produits toxiques accumulés' lors de l'intervention chirurgicale.

Dès l'après-midi, lors de ma visite d'inspection de la procédure, je constate quelques unes de ces bulles étranges, ressemblant à des cloques de brûlures. Nous en parlons, on laisse continuer pour observer la suite des événements. Plus tard, les bulles s'étaient largement étendues.

En accord avec elle, nous l'emmenons, tous assez inquiets, chez l'ami médecin qui connaissait notre musique. L'ayant examiné, il fait son ordonnance, on file chez le pharmacien, elle entame le traitement. A dix ou onze heures du soir, les bulles dépassaient l'entendement; on rappelle le médecin qui conseille l'hospitalisation la plus rapide, dans un hôpital bien équipé.

Le lendemain matin, nous l'y emmenâmes; elle avait très mal dormi, mal partout au point d'avoir énormément de difficultés à supporter des vêtements, des bulles sur le corps entier, dépassant trois centimètres de diamètre: à peine fut-elle sur place que le spécialiste lui demanda l'autorisation de la photographier vu l'ampleur des dégâts. Il s'agissait pourtant d'une grande clinique réputée d'une grande ville.

Elle fut convenablement soignée à la clinique, malgré une importante complication par embolie pulmonaire violente (on l'amena dans les plus brefs délais au caisson hyperbare à l'étage en dessous, où elle se remit de cette attaque toujours fatale - si on ne l'a pas prise à temps -) puis elle guérit de sa maladie bulleuse.

Si nous avions suivi Hubbard, qui explique que lors du purif, des cancers de la peau peuvent apparaître et disparaître, des urticaires ou n'importe quoi d'autre, je suis à peu près certain qu'elle y aurait laissé sa peau - c'est vraiment le cas de le dire, au propre comme au figuré - car la vraie raison de cette maladie était sa nature allergique violente aux sulfamides qu'elle avait pris quelques jours avant lors de son opération. Le temps que ça se déclare, elle y était. Aurions-nous suivi les indications d'Hubbard que nous attendrions vraisemblablement encore que les bulles disparaissent de son corps; probablement en prison pour non-assistance à personne en danger, exercice illégal de la médecine, escroquerie et autres bricoles.

Une petite sonnette s'est heureusement mise en route, suivie de tous ces 'voyants rouges' qui s'étendaient sur tout son corps.


On ne peut s'étendre sur le sujet des décès par suicide, beaucoup plus délicat à prouver. Quelle serait la part de responsabilité d'un programme comme Narconon, dont les méthodes de vente déclenchent un enthousiasme et un espoir certains, dans les suicides et tentatives de suicides d'un client qui ne parvient pas à se débarrasser de la toxicomanier qui ronge son existence?


Pire encore, des chercheurs , le Dr Flo Conway et Jim Siegelman, (auteurs de l'ouvrage Snapping) ont observé que le pourcentage des scientologues qui quittaient la secte avec des idées de suicide atteignait 54 %. Or, la secte ne recrute pas parmi les gens très déprimés ou parmi les clients des psychiatres. Par contre, Narconon est supposé draguer sa clientèle chez les dépressifs ou les cas psychiatriques que sont les toxicomanes: le pourcentage d'entre eux qui a pensé au suicide avant même d'entrer à Narconon est donc vraisemblablement supérieur à celui de la clientèle scientologue ordinaire.

Le pourcentage de ceux qui ont des idées noires après avoir "raté" le programme (90 % des entrants, voir succès) doit donc être élevé. Aucune étude n'en parle, aussi nous croyons utile de recommander aux autorités d'entreprendre des recherches sur cet aspect jamais étudié.

 

 

 


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