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RAPPORT PORTANT SUR L'ETUDE EFFECTUEE SUR NARCONON ET LE "RAP" (autre programme anti-drogues, ndt)
Selon les instructions de la Commission de Correction lors de la réunion de mars 1980, le Bureau du Programme a achevé l'étude que voici au sujet des personnes impliquées dans le programme Narconon et RAP, sous condition qu'elles y aient passé au minimum six mois. Voici les résultats:
I. Narconon
Le personnel Narconon d'Ionia a fourni au Bureau un recueil portant sur plsu de 200 personnes ayant passé par le programme depuis 1978. On y voit plusieurs niveaux de cours. Seuls les individus en ayant achevé au moins un sont inclus dans ce qui suit. Parmi ceux-là, nous n'avons étudié que ceux qui avaient commencé avant septembre 1979, afin qu'on ait un recul d'au moins six mois passés dans la communauté. Il restait 45 personnes. Deux d'entre elles furent exclues du fait qu'elles n'avaient pas respecté leur libération conditionnelle et avaient quitté l'état; 14 autres furent exclues du fait qu'elles n'avaient pas pris de drogue auparavant. Ceci laissait 29 cas ayant au minimum leur six mois de présence et ayant au moins achevé un cours Narconon. La moyenne de leur durée à Narconon est de 8,4 mois. Voici les résultats:
NARCONON
Cours achevés chez Narconon |
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OUTCOME | Un |
Deux |
Trois |
Quatre |
TOTAL |
Nouveau délit | 3 |
1 |
4 (14%) | ||
Violation technique | 4 |
1 |
5 (17%) | ||
Fugitifs | 6 |
1 |
7 (24%) | ||
Maintenu sous supervision | 2 |
10 |
1 |
13 (45%) | |
TOTAL | 2 |
23 |
3 |
1 |
29 (100%) |
Quelques commentaitres à ce propos:
Puisqu'on ne trouve que deux personnes n'ayant fini que deux cours Narconon, on ne peut tirer de conclusions valides quant aux différences possibles liées à cette variable.
Les cas qui ont commis de 'nouveaux délits' comprennent deux personnes ayant déjà commis des délits, plus deux pour lesquelles lmes preuves paraissent évidentes et qui sont en cours de jugement. Cela ne comprend pas les cas qualifiés de violations techniques mais non poursuivis, et un cas dont le procès est en cours, dont les preuves ne sont pas vraiment nettes. On n'y a pas inclus non plus un fugitif qui semble avoir commis un délit.
Les "violations techniques" comprennent les gens repris avec violations comme abus de drogues, nouveaux crimes ou méconduite.
Les "fugitifs" comprennent ceux qui ont violé leur parole en fuyant et ceux qui n'ont pas respecté le programme résidenteil. Certains ont été repris, d'autres sont encore en fuite.
Maintenus sous supervision signifie que la personne est encore dans la communauté ou libérée sur parole. Ce statut a parfois été maintenanu en dépit de procès en infractions, abus de drogues ou méconduite..
On s'était mis d'accord avec Narconon: si leurs diplômés faisaient au moins aussi bien que le reste de la population carcérale, on continuerait à financer le programme pour l'année fiscale en cours (on supposait que les toxicomanes feraient un peu moins bien que la moyenne des autres, pensant que le programme améliorait ça ou, au delà de la moyenne. Si l'on estimait que la programme avait uné effet négatif, on achevait la participation. S'il n'apparaissait ni utile, ni nocif, on lui permettait de continuer sans l'aide de l'état. La question était de savoir comment les chiffres ci-dessus déterminaient les résultats.
Pour le premier point, il est clair que Narconon fait moins bien que le prisonnier moyen de la communauté. N'ayant que 45 % de résultats maintenus au bout de neuf mois, le reste étant reparti en institution ou en fuite, la conclusion s'impose. .../... 18 des 29 de ce groupe allèrent directement en parole, 11 dans les programmes résidentiels de la communauté. Le taux de reprise des gens sur parole varie historiquement de 38 à 40 %. Ici, nous avons 40 %, la limite du défavorable. Le taux de nouveaux délits pour les gens sur parole est d'environ 12%, 9 % pour les centres. (Vu les résultats ici), la réponse à la première question est que les diplômés Narconon font moins bien que la population carcérale habituelle.
Second point: le programme a-t'il un impact négatif: nous ne pouvons le déterminer d'après ces données. Nous avons affaire ici à une population de gens plus jeunes et ayant un passé de drogues. On pourrait s'attendre à ce que leurs résultats soient pires que ceux des libérés sur parole ou que les autres. Il n'y a rien qui paraisse criminogène dans la nature du programme. Le pire qu'on puisse dire sur le programme, étant donné qu'il a été lavé des autres charges pesant sur lui, c'est que leurs affirmations prétendant des changements de comportement significatifs sur le long terme pour leur clientèle ne sont pas avérées.
As a final note, the risk categories of the group followed here were examined, and appear to follow a normal distribution. Therefore, our conclusions would be that funding for the program stop, but that it be allowed to continue on a volunteer basis should that be feasible. On a aussi examiné les catégories de risque du groupe, et elles paraissaient correspondre aux normes. Notre conclusion est donc de cesser de financer le programme, en lui permettant de continuer sur la base du volontariat.
.../...
III. Commentaires finaux
Du fait de la nécessité de prendre une décision politique quant à la continuation du programme Narconon, l'évaluation ci-dessus fut nécessairement rapide. Elle est précise, mais un programme d'évaluation exigerait un groupe de contrôle, une détermination statistique de l'adéquation entre groupes similaires, et une étude bien plus élaborée. Nous avons pris soin de vérifier l'exactitude des donénes présentées (en appelant entre autre les officiers de surveillance des libérés sur parole). Nous ne pouvons dire qu'il s'agisse d'un programme d'évaluation complet, qui devrait être plus complet et plus long.
Michigan Dept. of Corrections Program Bureau
7 avril 1980