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Narconon face à la critique |
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Comme on l'a vu pour les compétences scientifiques d'Hubbard, le tableau de ses compétences médicales ou psychologiques et curieusement vide. Rien dans son passé ne suggère qu'il se soit focalisé sur les problèmes physiques ou psychiques/spirituels. Selon la scientologie, Hubbard entama les recherches menant à la dianétique dès ses années d'université en 1930-32, mais aucune preuve n'existe aujourd'hui qui puisse laisser supposer qu'il s'y soit réellement intéressé. Pourtant, ses agendas ont survécu... Hubbard dit d'ailleurs dans la Dianétique, Science moderne de la santé mentale, que ses recherches commencèrent en 1935.
La première étincelle est supposée provenir des suites de blessures graves qu'Hubbard prétendit avoir subies au cours de l Seconde Guerre Mondiale - il raconta ensuite "avoir été rendu aveugle à cause de blessures du nerf optique et estropié par des blessures au dos et aux reins." [Hubbard, "My Philosophy" (1965) - <http://www.scientology.org/wis-span/EOS/eos_3.htm>] Il prétendit aussi avoir eu des éclats de shrapnells dans le dos, un coude cassé, une blessure à l'oeil suite à un éclair de canon, suite à quoi il "avait été déclaré handicapé à vie". En réalité, l'administration des vétérans du Vietnam révèle que son pire problème physique est un ulcère du duodénum accompagné d'une vue déficiente et d'une bursite. L'ulcère fut la cause essentielle indiquée par les médecins le 10 septembre1945 à l'hopital militaire d'Oak Knoll. Hubbard demeura réserviste jusqu'à ce qu'il décide de quitter en octobre 1950, quelques mois parès que son livre "dianétique" lui ait donné une courte célébrité nationale. [voir la biographie d'Hubabrd, format pdf, par Russell Miller, 700 K>] Ses racontars de blessures graves furent imaginés ensuite. Il expliqua en décembre 1950, lors d'un interview dans le magazine LOOK, qu'il avait passé "un an à l'hopital naval de Oak Knoll à cause "d'ulcère du duodénum, de conjonctivite, vue affaiblie, bursite et un problème au pide" ["Dianetique: Science ou charlatanisme?", Look magazine, December 5, 1950 - <http://www.xenu.net/archive/fifties/1950-look.html>] cela colle assez bien avec ce que les médecins avaient dit.
La dianétique se base sur deux principes fondamentaux: le plupart des maladies seraient d'origine psychosomatique, la cause de cela résiderait dans des images mentales nommées "engrammes", c'est à dire des moment traumatisant du passé. C'est aussi ce que répètera ensuiite la scientologie, sous diverses autres formulations, exceptées celles des niveaux secrets de la secte, qu'on peut trouver ici, qui en diffèrent par certains aspects "science-fiction". Au départ, la dianétique fut spécifiquement destinée à soigner des ennuis physiologiques, et ce, très explicitement.
Elle contient une technique thérapeutique permettant de traiter toutes les maladies mentales inorganiques et toutes les maladies psychosomatiques organiques, avec garantie de guérison complète chez les cas non préselectionnés.
[Hubbard, Dianétique, science moderne de la santé mentale [abusivement renommé Dianétique Puissance de l'esprit sur le corps en France, pour échapper aux poursuites pour exercice illégal de la médecine, 1988 ed., p. 6]Selon Hubbard, on classait dans les maladies organiques psychosomatiques bien plus que la médecine n'en met - "disons 70 % des maladies". On pouvait s'attaquer à toutes ces maladies grâce à la dinétique, disait-il:
Les maladies (psychosomatiques] sont susceptibles d'êtres guéries quand on a résolu le problème de l'aberration humaine. L'arthrite, la bursite, l'asthme, les allergies, les maladies coronariennes, la tension et toute une série de maladies psychosomatiques plus quelques autres jamais été classées comme psychosomatiques, tel le rhume.
[ibid. pp. 109-10]En "clarifiant" quelqu'un de ses engrammes, il serait possible pour la personne "de s'immuniser efficacement des conditions causées par ces engrammes:
Les clairs n'attrapent pas de rhumes On ignore si le virus joue ou non un rôle dans le rhume, mais on sait que lorsque les engrammes touchant des rhumes sont ôtés, il n'y a plus de rhumes: c'est un fait de laboratoire que 720 cas n'ont pas encore contredit. Le rhume commun vient en général d'un engramme le suggérant, confirmé par le mucus présent dans un autre engramme.
Physical attributes could also be modified through the use of Dianetics; the eyes and ears could be "tuned" up and down to greater or lesser levels of sensitivity, and life could be extended (although there wasn't any data to support this, "a hundred years or so from now this data will be available").
[ibid. p. 110]Hubbard s'intéressait déjà aux drogues et médicaments en dianétique, expliquant avoir découvert "une explication fonctionnelle des effets psychologiques des médicaments et substances endocrines" [ibid. p. 7] Il disait que les drogues provoquaient "une période d'inconscience" durant laquelle le mental était plus susceptibles d'enregistrer les engrammes traumatiques. Les médicaments sont inefiicaces pour manier les problèmes psychosomatiques "car c'est le "mental aberré" qui produit la maldie, et non pas une cause extérieure.
C'est dans le mental que réside la raison pour laquelle les diverses péparations pharmaceutiques ayant pour but de soigner des maladies psychosomatiques ont une efficacité douteuse. Le mental, qui contient ces engrammes de survie (comme si quelqu'un avait besoin d'un trou dans la tête), manie les fonctions régulatrices vitales pour produire activement une maladie. Si quelque chose se présente pour essayer de faire disparaître la maladie provoquée par ces engrammes "pro-survie" - puisque les cellules stupides le croient pro-survie - le mental renverse aussitôt ma vapeur et remet la maldie en place. [ibid. p. 115]
Distribuer des médicaments à un malade psychosomatique ne'aboutira qu'à un soulagement temporaire. "Je ne veux pas la maladie": l'analyseur ne la veut pas. Mais le corps a cette maladie, et si quelqu'un la fait partir par quoi que ce soit sinon en effaçant l'engramme, le mental réactif trouvera une solution pour la remplacer et déelopper une "allergie" au médicament, et complètement annuler l'effet du médicament.
Hubbard établit une distinction entre drogues purement médicales et celles qu'il décrivait comme "hypnotiques", telles le phénobarbital, l'opium etc. Selon lui, ces drogues mettent le mental en état hypnotique, et il se forme invariablement des engrammes en pareil cas. Ether, chloroforme et protoxyde d'azote étaient les pires selon lui, car elle se servaient de situations de traumatisme physique (salles d'opération, dentistes etc). D'autres stimulants avaient pour effet " d'épuiser une quantité Q dans le mental". Hubbard ne disait pas ce qu'était le "Q", mais conseillait aux patients dianétique de prendre 10 mg de vitamine B1 chaque jour, car "il semble que la réduction des engrammes exige de la B1 qu'il faudra compenser". Les dosages de vitamine B1 atteindront des sommets 130 fois supérieurs, en particulier lors de la Procédure de Purification qu'utilsient scientologie et Narconon, et la B1 sera accompagnée de dosages colossaux d'autres vitamines de chaque groupeA, B, C, D, E, K etc.
Lorsque l'ouvrage Dianétique, Science Moderne de la santé mentale fut lu, une avalanche de critiques s'abattit sur les multiples erreurs scientiques d'Hubbard. L'absence de pruves fut particulièrement visée: bien qu'Hubbard ait cité à l'envi les "270 cas", il ne donnait aucun détail sur aucun d'entre eux, en dépit de son affirmation "Tous nos faits sont fonctionnels et ces faits sont scientifiques, intégralement supportés par des tests de laboratoire". Il allégua aussi d'invraisemblables guérisons (et souvent impossibles) effectuées par la dianétique et la scientologie, sans compter diverses affirmations inexactes en métière médicale. Par exemple:
Comme dans le cas des les radiations, les déclarations "médicales" d'Hubbard font foi de son ignorance en la matière et de ses médiocres aptitudes à effectuer des recherches. Ses erreurs sont plus apparentes dans ses travaux que dans l'incompréhension qu'il aurait eu de l'oeuvre d'autres gens. Lorsqu'une commission officelle du gouvernement de l'état de Victoria australien enquèta sur son compte vers 1965, elle produisit un aperçu des recherches d'Hubbard:
1. Hubbard se satisfait de preuves subjectives et les considère suffisantes
2. Il ne teste pas les données obtenues par des méthodes subjectives, même lorsqu'il existe des moyens de vérification objectifs...
3. Il ne donne pas de détails suffisants pour établir la validité de ses conclusions;
4. Il n'existe pas de confirmation d'aucune de ses découvertes effectuée par d'autres chercheurs des domaines abordés;
5. les expériences ne sont pas décrites et il n'existe aucun moyen de vérifier ses conclusions;
6. Le matériau dont il se sert n'est-
(a) pas en mesure d'être testé,
(b) obtenu dans des conditions ne supportant aucun contrôle ou vérification,
(c) nécessairement suspect du fait qu'il est en général obtenu sur des gens hypnotisés ou souffrant d'illusions, et à qui des suggestions ont été souvent répétées;7. Une large part du matériau auquel il se fie n'est constitué que des déclarations catégoriques d'Hubbard, sans qu'on puisse trouver la moindre pruve qui les justifierait;
8. Une part colossale des soi-disant preuves hubbardiennes, résultant soi-disant d'expériences, découvertes et conclusions, diffère totalement des théories orthodoxes et des faits connus résultant d'expérimentations scientifiques menées dans des conditions de contrôle convenables et réplicables, testées et confirmées.
[anglais: Anderson Report, Chapter 9, "Hubbard's Research" (1965) - <http://www.xenu.net/archive/audit/ar08.html>]Toutes ces critiques sont vérifiables; même un rapide coup d'oeil sur les écrits de la scientologie révèlera quantité d'exemples d'erreurs constatées par la Commission du Victoria. Ce n'est pas seulement valable pour la scientologie: le texte "la science bidon d'Hubbard" révèle les mêmes problèmes que ceux qu'on constate chez Narconon.