NARCONON Non à la drogue, oui à la vie DÉVOILÉ
Narconon est-il d'usage sûr?
"Science"... sans conscience
 

NON A LA DROGUE, OUI A LA VIE Narconon DÉVOILÉ

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Toute thérapie ayant une action sur le corps, ce que Narconon possède en effet, surtout au moyen de son procédé de détoxication, devrait se baser sur une méthodologie scientifique correcte. Narconon ne s'y conforme pas du tout. Ainsi qu'on le constate dans "la science bidon de M. Hubbard" la thérapie Narconon se fonde sur un mauvais mélange de théories sans preuves ou impossibles touchant aux effets de la drogue et à sa réhabilitation. Pire encore, ceux qui délivrent les procédés Narconon, invariablement scientologues ou issus de Narconon, ont constamment été poussés à ne jamais remettre en question aucune des théories hubbardiennes, considérées infaillibles. Pour corser l'ensemble, étant donné que ces théories sont des parties des "écrits sacrés" de l'église de scientologie, elles ne subissent pas les processus naturels des sciences. Sur ordre exprès d'Hubbard, aucune ne peut être modifiée, même si une nouvelle découverte allait tout à fait à leur encontre. [ndt: Cela peut aller plus loin encore, puisque, pour ne citer que cet exemple, le navire Freewinds, bateau prestige de la flotte scientologue, est truffé d'amiante bleue, la plus cancérigène. La direction scientologue a laissé les choses en l'état, au prétexte que "Hubbard n'a jamais dit que l'amiante était dangereuse".]

Tout cela fait courir des risques sérieux à la clientèle des centres de profit Narconon. Ainsi que l'explique "une desintoxication dangereuse", la thérapie hubbardienne use de doses massives de vitamines et minéraux, parfois dix fois supérieures aux dosages maximum admis. Les effets secondaires toxiques tels le "coup de chauffe" brutal accompagné de picotements, causé par les dosages de niacine (acide nicotinique, provitamine PP), sont considérés chez Narconon comme désirables, bien qu'en réalité, ils soient le résultat d'un tout autre mécanisme que celui annoncé. D'aqutres effets sont analysés par Narconon-Hubbard comme résultant des "toxiques qui sont éliminés", bien que la sudation forcée en sauna et les vitamines soient médicalement presque incapables de provoquer l'excrétion de toxines.

Le sevrage trop brutal des drogues peut aussi présenter un risque sérieux. Hubbard prétend que grâce à sa combinaison de vitamines et de ses "procédés d'assistance" (procédés spécifiques de la scientologie d'imposition des mains), on peut aider le toxicomane à surmonter les symptômes de sevrage. Il n'existe aucune preuve médicale de cela, au moins en ce qui concerne l'aspect physique, ni les vitamines ni les "prières pour guérir" ne vont restaurer en soi l'équilibre chimio-physiologique d'un cerveau de toxicomane. Narconon est activement hostile aux médicaments destinés à apporter des modifications de la chime du cerveau, et, tout comme sa mère scientologie, attaque la psychiatrie, en prétendant que tout ce qui affecterait le mental est de nature spirituielle et non pas médicale, malgré toutes les preuves contraires.

Lorsque l'état d'Oklahoma a examiné les méthodes thérapeutiques de Narconon en 1991, l'équipe a rapporté les risques causés par la fausse science de Narconon:

Le programme narconon présente un risque potentiel pour les patients pouvant endurer le phénomène de sevrage retardé, tels infarctus, délires et hallucinations que l'on constate parfois plusieurs jours après l'arrèt de prise de médicaments tels les benzodiazépines, et peut être mal interprété par le staff non-médical de Narconon et pris alors pour l'effet des drogues transitant depuis les cellules adipeuses lors de la procédure de sauna. Il existe un risque que la "réexpérimentation" des effets de drogues au sauna puisse être le résultat de crises d'hyperthermie mal interprétées, ou de déséquilibre électrolyte ? [traduction incertaine, terme anglais: electrolyte imbalance, ndt] puisque les signes vitaux et les niveaux électrolytiques du sérum n'ont pas été surveillés de façon correcte durant la procédure de sudation ou lorsque l'étudiant signale le phénomène.

Selon des témoignages crédibles et lecture des tableaux narconon, il existe des preuves crédibles du fait que lorsque des patients avaient des problèmes psychiatriques et qu'on leur faisait arrèter les médicaments psychiatriques ne donnant pas de bons résultats, des problèmes psychiatriques s'ensuivaient. Cela démontre une absence de sécurité et d'efficacité du programme.

Les clients de Narconon souffrant de maladfies psychiatriques, lorsqu'on interrompait leur médication prescrite, avaient des difficultés sur la programme narconon et étaient envoyés dans un local de quarantaine nommé "Destim". Cette pratique met en danger la sécurité, la santé et/ou le bien-être physique et mental des clients de Narconon.

[Voir: Etablissement de faits pour la demande effectuée par Narconon Chilocco afin d'être certifié par le Conseil pour la Santé Mentale, Etat de l'Oklahoma 13 Décembre 1991]

 

 

 


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