NARCONON Non à la drogue, oui à la vie DÉVOILÉ

Narconon est-il sûr?
le sevrage "sec"

NON A LA DROGUE, OUI A LA VIE Narconon DÉVOILÉ

Contenu: le sevrage "sec"

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La première étape du programme Narconon, retrait de la drogue, implique la cessation immédiate de la prise de drogues, accompagnée d'une prise de vitamines et de suppléments diététiques. Narconon nie qu'il s'agisse d'un "sevrage sec":

Q. Est-ce que les gens qui démarrent Narconon doivent subir un sevrage sec?

R. Non. si la personne est toxicomane, après examen donné par un médecin compétent, on lui fait faire un programme de retrait sous supervision continue. Cette approche se fait sans médicament, avec l'aide de vitamines et minéraux et le conseil d'un spécialiste entraîné à la cessation de drogues. Le retrait des drogues s'effectue avec souffrance et inconfort minimals, ainsi qu'en attestent ceux qui ont achevé le programme.
[Narconon drug abuse intervention -en anglais - <http://www.drugabuseintervention.com/faq.html>]

Stricto sensu, ce n'est pas le sevrage sec, qui se définit comme une méthode d'arrèt de la prise de drogues en stoppant net, sans recevoir d'autre traîtement destiné à protéger le toxicomane face aux symptômes de retrait". Le traîtement qu'utilise ici Narconon ne paraît pas mieux qu'un sevrage sec. Narconon tente d'atténuer le syndrome de sevrage en faisant prendre des "suppléments de vitamines et minéraux réduisant les problèmes physiques associés à l'arrèt initial et en fournissant des procédés d'assistance spécifiques développés par L. Ron Hubbard." ["Improving Lives by Ending Drug Addiction" - <http://www.able.org/narconon.html>] Ceci ne paraît pas dépasser la science bidon, car les effets physiques de la drogue ne sont pas principalement dûs à des carences vitaminiques. De plus, l'usage de "procdédés d'assistance" n'a aucune base médicale, et peut se comparer à l'imposition des mains pratiquée dans certaines sectes New age. (Voir: la science bidon d'Hubbard pour d'autres détails portant sur l'usage des vitamines et procédures d'assistance hubbardiennes.)


Les régimes donnés dans les traîtements conventionnels utilisent des médicaments destinés, à atténuer le syndrome de sevrage. C'est en effet très douloureux, si bien qu'on cherche à soulager le toxicomane durant cette partie de la thérapie. Les plus puissants des antalgiques font partie des opiacés; l'héroïne servit d'antalgique et elle est parfois encore utilisée comme telle dans certaines contrées. La méthadone - un autre opiacé , sert à réduire la dépendance à l'héroïne; on utilise aussi d'autres produits comme le Valium. On a constaté cliniquement que cette approche est efficace, en particulier chez l'héroïnomane., et, comme dit la Fondation Australian Drug:

Bien des gens croient qu'il vaut mieux qu'un héroïnomane cesse toute prise de produit. Bien que certains puissent y parvenir, il y a grand risque de rechute pour les autres.
["The advantages of methadone treatment", Australian Drug Foundation - <http://www.adf.org.au/drughit/facts/methadone.html#advantage>]

Il existe de gros risques à stopper net certaines substances dont le corps est devenu dépendant. Les syndromes de sevrage varient selon les drogues, et peuvent s'avérer dangereux pour certains produits tels l'héroïne. Environ huit à douze heures après avoir eu la dernière prise, les yeux d'un toxico commencent à tirer, il subit des symptômes similaires au rhume, reniflement, faiblesse, dépression, crampes musculaires, nausée, vomissement, diarrhée, qui vont s'agrravant pendant une semaine ou deux. On peut aussi voir apparaître des enflures et des spames musculaires aux jambes. La tension physique du sevrage peut s'avérer fatale, surtout chez les patients ayant des problèmes cardiaques (parfois survenus en raison de la toxicomanie). C'est pourquoi les médecins recommandent très habituellement un sevrage graduel. Nombre de drogues addictives y compris le tabac, la cocaïne, les antidépressants, s'arrètent peu à peu. Les ex-fumeurs ont souvent pris des patches leur distribuant des doses diminuant peu à peu de nicotine.

Narconon a rejeté cette méthode, demandant l'arrèt complet dans presque tous les cas. Son opinion, c'est que toutes les drogues et médicaments sont mauvais. ["About the Narconon Program", Narconon International - <http://www.narconon.org/about_narconon.htm>] "Tout cela est poison"." ["There Is No Free Ride", Clark Carr, President of Narconon International - <http://www.freedommag.org/english/vol30I1/page18.htm>] Donc, utser d'autres produits pour affaiblr les symptômes de sevrage n'est pas permis par Narconon, qui décrit cette étape comme suit:

Dans cette première partie du programme, la personne se fait faire un examen médical complet par notre médecin, disponible 24 heures sur 24. On écrit un programme de sevrage selon les besoins individuels de chacun. Le programme aidera l'individu à stopper la prise de drogue avec un minimum d'inconfort, grâce à une nourriture adaptée, des vitamines et des soins de la part du personnel expérimenté du personnel Narconon. Une infirméière diplômée est également présente en continu.
[Tract publié par Narconon Chilocco, Oklahoma vers 1992]

Cette approche fut très critiquée lorsque les officiels de l'état d'Oklahoma l'examinèrent en 1991; ceux-ci signalèrenet que Narconon exposait ses patients à une risque de phénomène de sevrage tels crises cardiaques, délire, hallucinations. " [voir ici, conclusions de l'état d'Oklahoma sur Narconon Chilocco] Dans un rapport de 1974 destiné au Ministère de la santé de Californie au sujet d'un organe Narconon, un groupe de médecins recommandait "les procédures de détoxication devraient être stoppées dans les locaux puisque les procédures sont effectuées sans supervision médicale et qu'elles peuvent s'avérer dangereuses." [Voir le rapport ici]

S'il ne s'agit que de drogue sans réel pouvoir addictif, cela ne pose pas de problème. On ne peut en dire autant des drogues dont la dépendance peut être élevée, telles héroïne, carck, cocaïne, morphine etc. Les effets d'un arrèt brutal de ces drogues peuvent être terribles, si pas mortels. Cesser de prendre brutalement de la cocaïne peut ainsi amener de graves dépressions, de l'anxiété, de la panique pouvant provoquer le suicide, tandis qu'en finir trop vite de l'héroïne peut provoquer des douleurs extrèmes, diarrhées, sueurs, crampes, et une soif inextinguible pour retouver de la drogue. Cette combinaison de douleur physique et de tourment psychologique explique les causes des difficultés qu'éprouvent les toxicomanes pour arrèter, surtout quand on sait qu'une simple prise va faire cesser tous ces désagréments. Narconon insiste pour refuser l'arrèt progressif.

[le traducteur rappelle ici qu'Hubbard, lui-même cocaïnomane, alcoolique et drogué par médicaments psychiatriques à la fin de son existence, n'a pas été privé durant sa vie et qu'il était sadique de nature, ainsi que ses deux premières épouses et divers témoignages l'ont décrit]

 

 

 

 


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