NARCONON Non à la drogue, oui à la vie DÉVOILÉ

Narconon tient-il debout?
La 'science' à la Hubbard

 

NON A LA DROGUE, OUI A LA VIE Narconon DÉVOILÉ

Contenu: la 'science' à la Hubbard

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Scientologie opposée à médecine | Hubbard's Junk Science


On pourrait s'attendre d'un programme laïque de réhabilitation des toxicomanes qu'il soit au minimum basé sur de solides bases médico-scientifiques. C'est loin d'être le cas de Narconon. Une grande part de l'aspect "médical" du programme touchant à la détoxication des toxicos se fonde sur de une science bidon. Ce qui a forcément des implications graves pour les clients Narconon, un sujet abordé dans "Narconon est-il sûr?". Cela soulève aussi des questions essentielles concernant les supporters et avals de Narconon, qui endossent gaiement la thérapie hubbardienne en dépit de ses nombreuses insanités, voire de ses impossibilités médicales.

  • Niacine
    Ce que croit Hubbard quant à la niacine"
   
"Toutes les drogues sont pareilles"

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Hubbard pousse à fond ses sentiments sur les drogues ou médicaments de toutes catégories. Une vaste zone de médicaments plutôt du genre bénin, dont l'aspirine et la cafféïne, sont mises en parallèle avec des substances moins banales, telles le LSD et l'héroïne. C'est l'attitude dogmatique rigide d'Hubbard envers sa "loi fondamentale" - le désir de survivre, qu'on trouve en arrière de ces prises de positions. Selon lui, le bénéfice d'un médicament se juge en termes de survie. Certaines drogues, telles les antibiotiques, ont pour lui une valeur de survie positive du fait qu'elles amélioreraient une condition physique genre infection, tandis que d'autres, comme l'aspirine ou la cocaïne, seraient nocives à la survie parce qu'elles refoulent une condition psychologique ou psychosomatique telles une céphalée ou des angoisses.
THubbard définit les droges comme "toute substance à usage interne prise pour faire sortir une personne d'une condition indésirable, et qui bouleverse la chimie naturelle du corps". [anglais "What is a drug?", <http://www.friendsofnarconon.org/series1/whatdrug.htm>] Voilàqui mène à de bizarres contorsions dans les définitions. Un ancien directeur de Narconon, John Duff, explique ce qui suit dans son ouvrage "La vérité sur les Drogues" :

Les antalgiques servent à ôter la douleur. Les tranquillisants servent à ôter l'anxiété ou l'hyperactivité. On peut se débarrasser de l'ennui et des inhibitions sociales grâce à la marihuana [sic]. On passe d'un état tendu à la relaxation grâce à l'alcool.

Les pesticides sont des drogues. Ils nous débarrassent des insectes dans nos légumes..
[John Duff & Gene Chill, The Truth About Drugs (1981), p.36]

L'encyclopédie Encarta définit drogues et médicaments (qu'Hubbard met dans le même sac et sous le même terme anglais de drugs) :

"Les drogues dont l'abus est courant, outre les substances comme l'alcool et le tabac, peuvent être groupées en six classes : les opiacés, les sédatifs, les stimulants, les hallucinogènes, le cannabis et des solvants organiques variés, le plus souvent inhalés. Les anticholinergiques comme l'atropine ou la scopolamine présents dans certaines tisanes, procurent des effets voisins de ceux des hallucinogènes. Toutes ces drogues peuvent être prises indépendamment l'une de l'autre ou associées entre elles avec ou sans alcool.

Les effets additifs des drogues peuvent être testés en laboratoire sur des animaux. Ces tests ont des valeurs toutes relatives dans la mesure où certains produits sont connus pour entraîner un phénomène de dépendance chez l'homme mais pas chez l'animal. C'est le cas de la marijuana et de certains psychotropes qui ne provoquent pas de dépendance chez les animaux de laboratoire."


médicament, produit chimique ou naturel utilisé pour le traitement ou la prévention des maladies. L'étude du mode d'action des médicaments dans l'organisme est appelée pharmacologie. Le premier traité de pharmacologie (Pharmacopée), décrivant les médicaments et les instructions relatives à leur préparation, a été publié en 1546 à Nuremberg en Allemagne. Les médicaments peuvent être d'origine végétale, minérale, animale ou synthétique. De nombreuses médications traditionnelles sont dérivées des plantes, comme l'aspirine, la digitaline extraite de la digitale, l'ergot de seigle, l'opium, la quinine et la réserpine ou de minéraux comme l'acide borique, le sulfate de magnésium et l'iode. Des hormones sont également utilisées pour le traitement des maladies (ACTH, insuline). Des médicaments plus récents comme les analgésiques, les sédatifs, les psychotropes et les anesthésiques ont été entièrement développés par synthèse chimique et de nombreuses substances qui provenaient auparavant d'extraits animaux sont à présent fabriquées par génie génétique.

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Effets des drogues et médicaments

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Les explications de Narconon à propos de l'effet des drogues et médicaments se fient aux dogmes scientologues plutôt qu'à la science. Bizarrement les explications présentées sont même incompatibles entre elles. Les sites Narconon portant sur des drogues spécifiques, tels http://www.cocaineaddiction.com/, http://www.heroinaddiction.com/ etc, présentent des faits sur la façon dont les drogues provoquent leurs effets et expliquent les processus impliquant le cerveau et l'addiction. Le crédit en est accordé par Narconon à l'Institut national US pour l'abus de drogues, et puisque l'origine est scientifique, les explications collent avec le sujet. [cf anglais, "Cocaine Information" at <http://www.cocaineaddiction.com/cocaine_coke.html>] Mais Hubbard déclare dans son "Un corps pur l'esprit clair"

On n'a jamais su en chimie et médecine comment et pourquoi des antalgiques fonctionnaient. Ces compositions proviennent des découvertes accidentelles comme "ça, ça ôte la douleur".”

Les effets des composants existants ne sont pas uniformes et ont fréquemment des effets secondaires très mauvais.

Puisqu'on ignore pourquoi ils marchent, on a fait très peu de progrès en biochimie. Si la raison pour laquelle ils fonctionnent était acceptée et connue, les biochimistes seraient peut-être en mesure de développer de bons antalgiques ayant des effets secondaires minimals.
[Hubbard, "Painkillers" - also quoted at <http://www.scientologyhandbook.org/sh7_2a.htm>]

Si la chimie et la médecine ignorent comment fonctionnent les médicaments, pourquoi diable Narconon croit-il devoir citer des explications médicales du fonctionnement de ces produits? L'énonce est d'ailleurs faux. C'est un bel exemple de l'approche scientifique et dogmatique de la scientologie par rapport aux faits. On sait très bien comment agit l'aspirine, grâce à des travaux sur les prostaglandines qui valurent le Prix Nobel de médecine à Sir John Vane en 1982. Ce qu'a dit Hubbard à ce sujet date de 1969. Mais Hubbard n'a pas revu ses "travaux" et autres "découvertes" à la lumière des travaux de Vane, si bien que sa version dogmatique aurait dû être remplacée quand il apprit les découvertes de Vane. Mais s'intéressait-il à la science, qu'il comprenait si bien qu'il eut des notes misérables durant ses quelques trimestres d'université?

Hubbard considère les effets des drogues comme principalement de nature spirituelle - rappelons que l'ouvrage Un corps pur l'esprit clair comprend un avertissement "les affirmations ont un caractère entièrement spirituel". Le programme de purification.detoxication est censé s'adresser aux aspects biochimiques des drogues, mais on s'intéresse séparément aux facteurs mentaux et spirituels. Les drogues, dit Hubabrd, font que les gens sont "dissociés" du monde.

La raison, c'est que les drogues amolissent la communication d'une personne. C'est pour les antagiques que cecis e voit le mieux: la sensation de douleur diminue; mais ça se produit aussi pour d'autres drogues. Les émotions sont refoulées par la drogue, les perceptions altérées ou coupées. Une personne devient souvent moins consciente de ce qui se passe alentour, et sera alors moins observatrice, active, capable et brillante. La personne devient en fait moins consciente de ce qui se passe dans le présent. Pas besoin d'expérimenter des trips de drogues dures pour ressentir qu'une drogue [ou médicament] rend moins alerte, plus endormi, etc..
[anglais "Purification Program: Mental and Spiritual Factors" - <http://purification.scientology.org/9-facts.htm>]

Dans un document intitulé "les drogues et leurs effets sur le mental", Hubbard explique plus en détail les mécanismes qui seraient en cause. Une des bases de la scientologie réside en la croyance que l'homme se compose de trois entités, un être spirituel (appelé thétan dans leur jargon), un mental et un corps. Le mental seraitr un système de communication entre le thétan et le monde extérieur. Il emmagasine des "images mentales" d'évènements passés, qui auraient une masse mentale comparable à celle des objets physiques.

On a découvert en scientologie que l'énergie mentale est simplement un niveau plus élevé et plus subtil d'énergie physique. Le test est clair: un thétan fait le mock-up [imagine, ndt] d'images mentales et, en les projetant dans le corps, il en augmente la masse, tandis qu'en se débarrassant de ces images, il peut réduire la masse corporelle. On a fait le test et obtenu sur la balance des augmentations de 15 kg,, en ôtant ou ajoutant de "l'énergie mentale". L'énergie est l'énergie. La matière est de l'énergie condensée.
[anglais - Hubbard, Understanding the E-Meter, p.50 -ndt: on trouve également mention de ce type d'affirmation dans Dianétique 55]

Des Images Mentales sont enregistrées dans une zone nommée "mentale réactif". C"'est ce qui provoque les effets nuisibles des drogues:

En plus des facteurs physiques impliqués, une personne qui a pris des drogues retiendra les images mentales des drogues et de leurs effets. Les images mentales sont des images colorées en trois dimensions, avec le son, l'odeur et toutes les autres perceptions, plus les conclusions ou spéculations de la personne. Ce sont des copies mentales des perceptions du passé, bien qu'en cas d'inconscience ou de conscience diminuée, elles se situent en-dessous de la conscience de la personne. Par exemple, quelqu'un qui a pris du LSD gardera les "images" de cette expérience y compris les visions, sensations physiques, odeurs, sons etc qui se sont produites sous l'influence du LSD.

Supposons qu'un individu prenne du LSD alors qu'il fait la fête avec des amis, et qu'il ressente ce jour-là nausée, vertiges, dispute avec un ami, tristesse, et grade fatigue ensuite. Il aurait des images mentales de tout cet incident.

Plus tard, si l'environnement de la personne contenait assez de choses similaires à ce qui s'est passé lors de l'incident, il pourrait réactiver celui-ci. Il se sentirait donc alors nauséeux, aurait le vertige, serait triste et très fatigué, tout cela sans raison apparente. Tout cela est de la restimulation: c'est la réactivation de souvenirs passés en raison de circonstances similaires du présent ressemblant à celles du passé..
[angalis: Hubbard, "Drugs and Their Effects on the Mind", <http://purification.scientology.org/sh7_2.htm>]

Le toxicomane serait en conséquence désynchronisé d'avec le présent et réagirait arbitrairement à des flashes du passé, si bien qu'il aurait des comportements étranges :

Un toxicomane pourrait ainsi être certain qu'il aide quelqu'un à réparer quelque chose, alors qu'il gènerait en réalité la personne qui , en réalité, nettoie cet objet. Donc, en 'aidant", il gène. Donc, lorsqu'il "aide" à "réparer", si on lui demande l'éponge, il donnera le marteau. Mais comme le marteau a un manche trop long pour la bassine, il est furieux.
[anglais: Hubbard, "Drugs and Their Effects on the Mind", http://purification.scientology.org/sh7_2.htm]

Ce ne sont pas seulement les drogues "de loisir" qui ont cet effet selon Hubbard. "C'est également vrai pour les médicaments , qui sont supposés aider les gens."

Cette croyance en les "images mentales" est purement scientologue. Il semble qu'aucun autre système excepté les quelques groupes et individus dissidents pratiquant une forme de technique hubbardienne sans pour autant acccepter les diktats de la direction internationale de la secte, est unique. Physiquement, l'existence d'images mentales dont la masse serait mesurable est manifestement impossible (les scientologues qui y "croient" se défilent systématiquement lorsqu'on leur demande de prouver ces "aptitudes à peser plus lourd ou moins lourd sur une balance". Pourtant, malgré le fait que Narconon soit supposé laïque, il promeut exactement les mêmes fantasmes de "croyances". anglais: ["How Drugs Affect The Mind", <http://www.narconon.ch/download/drugeng.pdf>]

Touch Assists (procédés d'assistance par le toucher

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Pendant l'étape de sevrage sans aide chimique du programme Narconon, on fait des assists - des procédés d'assistance - au patient pour l'aider à s'orienter dans son environnement, pour entrer en communication avec les processus curatifs naturels de son corps, et pour délivrer la personne de l'obsession constante qu'on observe chez les toxicomanes en cours de sevrage. [anglais <http://www.california-drug-rehab.com/program2.html>] Hubbard a élaboré ces processus d'assist dans les années 50. La théorie de base en est, au mieux, fort douteuse sur le plan scientifique.

Selon Hubbard (dans son bulletin "Touch assists corrects") [in "Touch Assists - Correct Ones", Board Technical Bulletin of 7 April 1972, revised 23 June 1974], l'influx nerveux voyage dans le corps à raison de 3 m/seconde (en fait, c'est de l'ordre de 200m/S, selon Curtis et Barnes, Biologie, 1989). Le cerveau serait un amortisseur de chocs (complètement faux et... dénué de sens). Lorsqu'il y a douleur, blessure, "l'énergie du choc coince à cet endroit dans le corps " (c'est faux). Le but du touch-assist serait de "débloquer les ondes bloquées qui sont des sortes de ponts électroniques d'énergie nerveuse ne voyageant pas comme il faudrait" (ça ne veut rien dire, d'autant qu'il n'y a pas de tels blocages). Pour amortir le choc, "l'onde est ralentie aux articulations quand elle parcourt le corps . Il existe des cellules cérébrales à chaque articulation (ah bon, des cellules cérébrales hors du ceraveau). Un nerf peut être en surcharge lors d'un choc, ce qui bloque la douleur à un endroit spécifique; "quand il y a trop de surcharge, le nerf cesse de transmettre et bloque la charge en un point. Le touch assist débloquera la charge suspendue etc... (faux, les nerfs continuent à transmettre les signaux et non pas à les emmagasiner).

D'après le Manuel de scientologie,

Toute maladie physique provient d'un échec de l'être à communiquer avec la chose ou la zone malade. La maladie chronique se prolonge en l'absence de communiaction physique avec la zone affectée ou avec l'endroit de la bleszsure dans l'univers physique.

Lorsque l'attention quitte la zone du corps blessée ou malade, la circulation, l'énergie et les flux nerveux aussi.Cela diminue la nutrition dans la zone et empèche les toxines d'être évacuées.

Le Touch -assist manie les facteurs de temps et localisation quand la personne a mal. Une partie de l'attention est bloquée au moment de l'impact. L'assist remet la personne dans le présent et permet donc que la guérison ait lieu. .
["Touch Assist - Assists for Illnesses and Injuries", <http://www.scientologyhandbook.org/sh6_4.htm>]

Il importe de constater qu'on demande aux scientologues de pratiquer en premier lieu des touch-assists avant de soigner physiquement la personne:

Quand une personne est blessée, vous devriez lui faire donner un touch-assist avant que qui que ce soit lui donne un médicament anti-douleur. S'il y a blessure grave, il se peut que la personne soit encore agonisante après l'assist, mais vous l'aurez aidée à faire passer une partie du choc. Un médecin peut alors administrer un antalgique et réparer les dommages. Bien sûr, lorsque la personne a besoin d'un traitement immédiat en raison d'une douleur excessive, vousn'empècheriez pas qu'on lui en donne, et vous donneriez le touch-assist quand elle se sent mieux.
["Touch Assist - Assists for Illnesses and Injuries", <http://www.scientologyhandbook.org/sh6_4.htm>]

Ce n'est qu'en scientologie qu'on trouve les touch-assists et cette théorie. Une fois encore, Narconon se fie à un système dogmatique pseudo-religieux plutôt que sur la science.

Niacine

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Certaines des erreurs les plus flagrantes d'Hubabrd en matière médicale résident dans ses déclarations tonitruantes sur la niacine, le composé pro-vitaminique qu'utilisent Narconon et le programme scientologue équivalent, la "Procédure de Purification". Ses "recherches" sur le sujet dateraient des années 50, quand il s'intéressa aux radiations et à leurs effets (cf détails plus bas). La niacine serait censée "expulser" les radiations emmagasinées dans le corps. La niacine provoque généralement à l'ingestion un rougissement (presque violacé parfois) accopmpagné de sensations de chaleur, picotements etc, pouvant être douloureux. ce rougissement atteint les oreilles, les genoux, voire le corps entier. C'est seulement l'effet connu d'une vasodilatation brusque. Si l'on prend souvent de la niacine, cette réaction diminue, car le contenu histaminique des cellules diminue.

Selon ses habitudes sectaires, Hubbard comprit ceci tout à fait de travers : ayant probablement observé dans les rapports des gens sous niacine que certaines zones du corps étaient plus affectées que d'autres, il en déduisit que la procédure de détoxication faisait ressortir d'anciens coups de soleil. Mais cet effet provient du fait que les zones ayant par exemple subi des coups de soleil ont davantage de vaisseaux sanguins endommagés, ce qui provoquera des rougeurs plus importantes. Il déclara donc immédiatement que puisque ces rougeurs ressemblaient à des marques de coups de soleil, c'est qu'il s'agissait de radiations ressortant grâce à la niacine. Il ne comprit pas plus pourquoi des doses de plus en plus fortes de niacine pouvaient provoquer de moins en moins de réactions. [Hubbard, "The Purification Rundown Replaces the Sweat Program", HCO Bulletin of 6 February 1978]

La partie la plus intéressante, c'est qu'à un moment donné, il n'y a plus de rougeur. Ce n'est pas à cause du conditonnement du corps, c'est que tout est parti..

Qu'est-ce qui est expulsé? nous savions depuis les années 50 que ça faisait sauter les coups de soleil, qui sont des radiations. En 56, les symptomes que nous avons constatés (nausée, vomissements, irritation, colites et problèmes au nez, qui accompagnent les symptomes de maladie par irradiation - disparaissaient aussi peu à peu grâce à l'administration de la niacine..

En 1956, la niacine ne faisait pas seulement partir les coups de soleil. Elle faisait sauter ce qui ressemble à la maladie survenant lors d'irradiations..

Lors du programme de purification, du fait qu'on prend des quantités de niacine et de sauna, il est possible que ça fasse sauter une certaine quantité des radiations accumulées dans le corps, peut-être pas toutes.
[Hubbard, Clear Body Clear Mind, p.37-38]

La raison médicale de la diminution des rougeurs est en réalité l'épuisement du stock d'histamine des cellules, qu'Hubbard a semble-t'il ignoré. Bien que cela soit prouvé et démontré, (par exemple, prendre une bonne dose d'histamine avant la niacine réduit les rougeurs), Narconon préfèrese fier à la "science" hubbardienne plutôt qu'aux recherches et aux découvertes sicentifiques.

Quand Hubbard recommande des surdosages de niacine, il tient en fait particulièrement à provoquer ces rougeurs. La niacinamide, qui est la vitamine que fabrique le corps à partir de la niacine (provitamine), ne provoque pas ces rougeurs, si bien que Hubbard la rejeta comme "sans valeur".

Ce que la profession médicale n'a pas réalisé, c'est que ce n'est pas la niacine qui provoque les rougeurs: ce sont les coups de soleil et radiations qui s'en vont. La niacinamide ne fait pas faire sauter les radiations.
[Hubbard, All About Radiation, 1989 ed., p.181]

En d'autres termes, Hubbard prit un symptome de toxicité relative pour un résultat enviable..

Hubbard fit d'autres erreurs fondamentales à propos de la niacine. Cette provitamine est supposée stimuler la libération de "drogues emmagasinées" dans les tissus adipeux. En réalité, les forts dosages entravent la libération des graisses des tissus adipeux. C'est probablement l'un des derniers produits dont on se servirait pour obtenir ce qu'Hubbard déclare (ouvrir les tissus adipeux). Il prétendit aussi que ça protègerait les gens des radiations, et que ça leur permettrait de continuer à fonctionner en cas de guerre nucléaire. Les radiations ionisantes provoquent la formation de radicaux libres fortement réactifs. Leur réactivité signifie qu'ils ne s'accumulent pas, si bien qu'on ne les fait pas disparaître, mais qu'ils causent des dommages aux molécules alentour, provoquant des dommages cellulaires. C'est à l'origine de la maldie des radiations. En principe, une substance anti-oxydante pourrait aider le corps à absorber de radicaux libres, mais la niacine ne conviendrait pas: ce n'est pas un anti-oxydant.

Drogues, médicaments et tissus adipeux

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Les méthodes de détoxication hubbardiennes se fondent sur l'idée que drogues et rdiations sont solubles à l'eau, et donc, qu'on peut les emmagasiner dans les tissus adipeux. Si on les "restimule" ensuite, cela pourrait "faire revenir, ramener" et reproduire des trips du passé pendant des années ou des décennies. C'est supposé vrai pour toutes les drogues et médicaments. On ne voit pas bien comment Hubbard a" découvert"que les drogues seraient coincées dans le gras pendant des périodes aussi longues, pusqu'il n'a jamais publié de document de recherche, mais on a une idée en lisant ses écrits. Le programme de détoxification suivait un programme antérieur, plus dure encore, nommé "programme de sudation", où le patient faisait nombre d'exercices vigoureux en s'habillant d'une combinaison en vinyl. Pas vraiment réjouissant, on s'en doute. Cela produisit semblerait-il des résultats inattendus. Hubbard écrit que:

les gens qui sont sur ce programme indiquent des exudations de produits divers, pas seulement les drogues de la rue: ils disent ressentir des choses comme les médicaments, anesthésiques, pilules diététiques, conservateurs, et d'autres préparations chiqmique courantes!

La liste ne comprend pas que le LSD, la cocaïne et l'héroïne et des médicaments comme l'aspirine ou la codéïne, elle inclut aussi des produits chimiques industriels, agricoles, et commerciaux. .

Ces mêmes personnes éprouvent aussi - en moins fort - des sensations d'anciens coups de soleil, d'anciennes blessures et amaldies et d'autres états du passé, physiques ou émotionnels..

Il apparaît donc que les résidus de toutes ces substances ont la possibilité de rester dans l'organisme, d'être emprisonnées dans les tissus et d'y demeurer sans qu'on le sache même après leur élimination supposée dater de plusieurs anénes auparavant.

Il est probable que leur accumulation, si on ne le résout pas, dérange l'équilibre biochimique et celui des fluides organiques..
[anglais: Hubbard, Clear Body Clear Mind, p.11-12 - see also <http://drugrehab.lronhubbard.org/page31.htm>]

Il n'existe aucune preuve qu'Hubbard ait testé ces "exudations" pour analyser leurs compositions et déterminer s'il s'agissait réellement de "substances biochimiques nocives". Il paraît au contraire s'être fié au fait que des "exudations" auraient eu l'odeur ou le goût de la substance supposée pour penser qu'il s'agissait de la chose. Cette confusion entre le subjectif et l'objectif est une des erreurs systématiquemen,t commises par la scientologie. On y rencontre l'expérience de "vies passées" dans une nation interplanétaire "Helatrobus" composée de nabots énoncée comme un fait réel.

Hubbard ayant décidé que les expériences subjectives ressenties étaient preuves objectives, et s'arrangea comme il lui convint des problèmes biochimiques. Il ne semble pas qu'il ait même compris les bases, puisqu'il affirma carrément qu'il n'existait pas une chose telle qu'une cellule adipeuse [Hubbard, "The Purification Rundown Replaces The Sweat Program", HCO Bulletin 6 February 1978, re-issued 31 July 1985]. l en existe pourtant. Le corps emmagasine les graisses dans les cellules brunes (ndt: traduction exacte pas trouvée pour l'instant). Quand il y en a beaucoup, on appelle l'amas un "tissus adipeux". Il est certainement exact que certaines toxines s'y logent pendant un certain temps, par exemple les PCB, ce qui rend par exemple certains poissons toxiques à certains moments dans des endroits pollués, mais certaines toxines ne sont pas solubles dans les graisses. Hubbard semble ne pas l'avoir remarqué. Bien des produits semblent liposolubles, mais ils ne restent pas des années dans le corps, contrairement à ce que dit Hubbard. Par exemple, l'ingrédient actif de la marijuana est le THC, c'est à dire du delta-9-tetrahydrocannabinol, qui demeure dans le corps un certain temps. D'après les études effectuées, la moitié a disparu dans les 72 heures, et il ne reste rien trois semaines plus tard. [Office of Attorney General, Pennsylvania - <http://www.attorneygeneral.gov/pei/brochures/drug/html/marijuana.cfm>] Selon Narconon et la scientologie, il faudrait cependant "plusieurs mois pour que le THC s'en aille et n'affecte plus la personne" ["The Truth About Joints", Church of Scientology International, 2000]

Hubbard prétend aussi, en dépit de ce que dit la science, que les drogues, médicaments et toxines qui ne sont pas liposolubles peuvent se stocker dans les tissus adipeux. L'exemple le plus évident est l'alcool, une drogue hydrosoluble qui disparaît dans les heures suivantes. Il est pratiquement impossible de stocker de l'alcool dans la graisse corporelle. Pourtant, Hubbard répète "des gens refont l'expérience des drogues passées, alcool, médicaments...". Voilà le type même de raisonnement et recherche anti-scientifique d'Hubbard: si les gens ressentent l'alcool ou ses effets, alors, c'est ça qui est en train de ressortir, même si c'est physiquement impossible. (ndt: Hubbard n'ira jamais chercher, dans cet exemple, s'il pourrait exister une autre cause aux impressions de saoûlerie: elle existe pourtant: la fatigue, l'excès de chaleur, ces choses provoquent parfois des symptômes proches de la griserie).

La guerre contre la drogue fait actuellement rage: le sujet des résidus de drogues est d'importance vitale pour l'industrie de la détection des produits. On voit aux USA des tests opérés au hsard sur des étudiants, des employés, des prisonniers, du eprsonnel militaire, et même, sur des assistés sociaux. La durée de l'emprise et du stockage est un fait d'importance sociale et éconiomique; des quantités de l'ordre du nanogramme (un milliardième de gramme), (10-9 gramme) sont détectées dans le sang, et les tests sont de plus en plus sensibles. Le chiffres pour la détection dans l'urine que voici indiquent assez la durée de détectabilité du produit dans le corps.

Produit Durée
Alcool 24 heures ou moins
Amphétamines 1 à 4 jours
Barbiturates à effet rapide: 1 à 3 jours
à effet durable (Barbital, Phenobarbital): 1 à 3 semaines
Benzodiazépines Usage thérapeutique à court terme: 1 à 3 jours
Long terme / usage chronique: 1 à 3 semaines
Cocaïne 1 à 4 jours
LSD 1 à 2 jours
Marijuana (THC) Usage inhabituel: 1 à 3 jours
Long-Terme / Chronique: 1 à 4 semaines

(Chez les usagers chroniques inactifs physiquement, le THC peut s'accumuler dans les tissus adipeux plus vite qu'on ne l'élimine. Cette accumulation allonge la période de détection chez ces gens. Ceux qui ont par ailleurs un plus fort pourcentage de graisse peuvent rester détectables plus longtemps pour ce produit)
MDMA (Ectasy) 1 à 4 jours
Méthadone 1 à 4 jours
Méthamphétamines 1 à 4 jours
Opiacés 1 à 5 jours
PCP (Phencyclidine) Usage occasionnel: 1 à 7 jours
Long-Terme / Chronique: 1 à 4 semaines

(Chez les usagers chroniques inactifs physiquement, le THC peut s'accumuler dans les tissus adipeux plus vite qu'on ne l'élimine. Cette accumulation allonge la période de détection chez ces gens. Ceux qui ont par ailleurs un plus fort pourcentage de graisse peuvent rester détectables plus longtemps pour ce produit)

["Drug Detection Times", Unitect, Inc - <http://www.drugtestsuccess.com/drugdetectiontimes.htm>]

Voilà qui contredit sévèrement les déclarations d'Hubbard quant au fait que ces substances resteraient dans le corps des années ou des décennies durant. Autre contradictioon: les graisses elles-mêmes ne restent pas si longtemps dans le corps: les cellules se remplacent grâce à l'exercice, la graisse étant consommée par le muscle. Quand on fait régulièrement et pendant un temps de l'exercice modéré, les muscles consument 25 % des graisses du muscle (triglycérides) et 25 % des graisses stokées hors du muscle. C'est d'ailleurs ainsi que l'essentiel des produits stockés dans les tissus adipeux sera excrété. Les quantités non excrétées sont cliniquement insignifiantes.

Excréter les toxines

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La Procédure de Purification (purif) et le programme de détoxication Vie Nouvelle se basent sur le même principe : le corps pourrait se purifier des toxines emmagasiinées dans les graisses en les excrétant par la peau. La course, premier élément du programme, a pour but "de faire circuler le sang plus en profondeur dans les tissus où sont logés les toxines, et donc, d'agir pour les libérer et et les faire sortir". Ensuite, on passe quatre à cinq heures au sauna pour "faire sauter les accumulations de produits qui ont commencé à sortir, les toxines passant au travers de la peau. En même temps, les mégadoses de vitamines et minéraux et l'huile servent à aider le corps à faire sortir les toxines et à réparer et reconstruire les zones affectées par les drogues et résidus toxiques. [Quotes from "About the Purification Program" - <http://purification.scientology.org/9-purif2.htm>]

Ceci contredit néanmoins ce qu'on sait par ailelurs: la voie principale d'excrétion des toxines n'est pas la peau. La majorité des drogues passent par le foie, les reins, et parfois par les poumons. Même si le système d'Hubbard a délogé les toxines présentes dans les graisses, et les a fait passer dans le flux sanguin, elles passeront ensuite par les reins. Peu de chance qu'elles pénètrent les glandes sudoripares en quantités... Les quelques médecins qui louent les bienfaits de la cure passent généralement cet aspect sous silence. Bien qu'il annoncent qu'on peut en effet détecter les résidus de produits dans la sueur, c'est sans rapport, puisque tous les produits peuvent aussi se détecter dans les autres fluides dont la sueur. Le point esssentie, c'est: les quantités de produits sont-elles significatives? Narconon dit que oui, mais le contraire est médicalement prouvé. Lorsque le Professeur Folke Sjokvist de l'office national suédois pour la santé commenta ceci, voici ce qu'il dit:

D'un point de vue pharmacologique, on peut largement douter de l'idée qu'il soit possible d'expulser des drogues du corps en se servant de la sudation forcée ...

[Narconon] ne fait part d'aucun discussion quantitive à propos des quantités des diverses drogues pouvant être expurgées par la sueur. Faire ces estimation exigearit des études métaboliques complètes et chaque produiitd evrait être recherché sparément, quant à leurs proriétés pharmacokinétiques telles le volume de distribution, la demi-vie, le métabolisme, etc. il est donc impossible de généraliser Narconon..
[Prof. Folke Sjokvist, expertise]

. The point is reiterated in the definitive book on the subject, Goodman & Gilman's Pharmacological Basis of Therapeutics, which states baldly (on page 20 of the 8th edition) that "Excretion of drugs into sweat, saliva and tears is quantitatively unimportant. Le Docteur Palmer le dit de façon plus directe: "Bien qu'on puisse détecter des quantités infinitésimales de drogues dans la sueur, ce n'est qu'une faible part du total éliminé; quelle que soit la durée d'élimination qu'on impose au patient, ça ne changera pas grand chose aux quantités de la plupart des drogues expurgées." [lettre à R.W. Lobsinger, 14 Août 1989]

Autre point essentiel: Hubbard confond drogues et résidus de drogues (ou métabolites). En d'autres termes, il confond les composés digérés avec le produit orginal ingéré. Ce ne sont plus les mêmes. Après ingestion, le produit est métablisé en divers composés ayant des propriétés différentes de l'original. Les métabolites de la cocaïne et du diazepam sont inactifs... Bien qu'Hubbard dise que son système accélère leur excrétion, cela importe peu puisqu'ils n'affectent plus le corps. (ndt: Il n'y a donc aucune chance de refaire physiquement un trip à partir des métabolites de ces produits - sinon, on imagine que les toxicomanes auraient trouvé ce moyen d'économiser sur leur budget d'achats illicites.)

LSD et les trips du LSD

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D'après Hubbard, les drogues emmagasinées dans le corps peuvent être "restimulées" ensuite, ce qui provoquerait des trips et la réapparition dimages mentales du passé, créées par l'usage de la drogue:

Ces images mentales peuvent être réactivées par les résidus de drogues, car la présence de drogues dans les tissus peut stimuler d'anciennes expériences de drogues. C'est ce qu'on nomme la restimulation, la réactivation de souvenirs passés due à des circonstances similaires dans le présent.

Ainsi, une personne qui aura donc pris du LSD peut - parfois des années plus tard - pavoir une restimulation de l'incident au cours duquel elle a pris du LSD.

[NDT: il est intéressant de savoir pourquoi Hubbard a tant insisté sur le LSD: il règle ainsi un compte de plus contre la psychiatrie-psychologie qu'il prétend exécrer, car il a souvent signalé que cette drogue avait soi-disant été particulièrement recommandée par un psychiatre, Timothy Leary, durant la période hippie. Hubbard oublia toutefois de signaler que ces expériences de Leary avaient au moins le mérite d'avoir lieu sous contrôle universitaire à Harvard. Il est bon de rappeler que le Dr Leary était psychologue]
[Hubbard, Clear Body Clear Mind, p. 15]

Hubbard, usant de son habituelle rhétorique, prétend avoir découvert le phénomène des flashes retour au LSD durant les années 70:

Travaillant au cours des années 70 sur des gens qui avaient pris des drogues, j'étudiais leurs symptomes physiques et leurs schèmes comportementaux. J'ai fait une surprenante découverte: les gens qui avaient pris du LSD antérieurement avaient des réactions laissant supposer qu'ils venaient d'en reprendre!

Comme on a dit qu'il suffit d'un millionième d'once de LSD pour donner une transe de drogue et comme il s'agit en fait de blé rouillé [sic, traduction littérale] qui coupe la circulation, j'ai d'abord pensé que c'était le LSD qui restait dans le corps.

En d'autres termes, le LSD semble demeurer dans le système, se loger dans les tissus, et surtout dans les tissus adipeux, et il peut de nouveau entrer en action, donnant l'impression de trips imprévisibles, même des années après qu'une personne ait arrèté.

C'est un fait observable - dramatiquement observable!
[Hubbard, Clear Body Clear Mind, pp. 9-10 - also at <http://drugrehab.lronhubbard.org/page30a.htm>]

Hubbard se trompait intégralement. Il y a nombre de rapports concernant les trips retour dans la littérature , le Dr M.J. Horowitz ayant estimé que 5 % des usagers en faisait l'expérience [see Edward M. Brecher, "The Consumers Union Report on Licit and Illicit Drugs", 1972 - http://www.druglibrary.org/schaffer/Library/studies/cu/CU51.html] - il ne s'agissait donc guère d'une nouveauté lorsqu'Hubbard les observa au cours des années 70. Le LSD ne "coupe pas la circulation" du tout. Il n'affecte pas sensiblement la quantité de sang expulsé par le coeur, ni la circulation.

Les effets de la prise de LSD sont très ténus. Normalement, l'usager a une dilatation des pupilles, une augmentation du niveau de sucre dans le sang, ainsi qu'une légère augmentation de la tension et du pouls.

Ce sont les effets que recherche l'usager. Le LSD provoque de grands effets sur le cerveau, 30 à 40 minutes après ingestion.
[Emmett and Nice, Understanding Drugs (1996), p. 106]

Hubbard parle confusément de blé rouillé Il semble faire allusion en réalité à l'ergot - en France, communément appelé ergot de seigle (mais qui existe parfois sur le blé), lequel champignon contient de l'acide lysergique diéthylamine, ergotoxine communément nommée LSD ou ergotine , qui causait le feu de St Antoine, [voir <http://drugrehab.lronhubbard.org/page30a.htm>]. La scientologie a pour une fois constaté l'erreur originale de son chef, et rectifié en "wheat rust" (litt: rouille du blé) . Nota : dans le domaine de la culture, la rouille (rust en anglais) est "la rouille noire" ou puccinia graminis.

Le livre Un corps pur l'esprit clair comprend quelques illustrations plutôt sommaires montrant des "cristaux de LSD" logés dans les cellules adipeuses. C'est impossible: le LSD est hydrosoluble ce qui le fait expulser rapidement du corps (habituellement dans les 24-48 h) par les voies urinaires. Cette anecdote du LSD redonnant des trips ensuite n'est qu'une de ces rumeurs populaires dont on avait déjà souvent démontré la fausseté. Hubbard ne fournit d'ailleurs aucune évidence de la façon dont il aurait découvert du LSD dans les tissus. [ndt: il n'avait d'ailleurs aucun instrument de recherche, microscope ou laboratoire]

L'explication qu'il donne par ailleurs des trips retour est fausse. S'il est impossible de garder du LSD dans le corps, il n'y a donc pas de possibilité qu'il reprovoque des trips en sortant des tissus adipeux. L'explication la plus connue des retour de trips, c'est qu'il s'agirait de stress post-traumatique. Des émotions plus ou moins intenses peuvent en effet revenir ensuite, lorsque quelque chose les réactive dans le présent (odeurs, vues, etc). On ne connaît ainsi que 11 cas de trips retour du LSD signalés dans la littérature médicale avant la guerre du Vietnam - 1967. En 1960, aucubn cas n'est signalé par le Dr Sidney Cohen dans son étude complète ("Lysergic Acid Diethylamide: Side Effects and Complications," Journal of Nervous and Mental Disease, 130 (January, 1960): 39) Ce silence relatif disparut lorsque divers rapports parurent dans les journaux en 1967.Certains usagers du LSD l'avait cependant expérimenté auparavant. [Edward M. Brecher, "The Consumers Union Report on Licit and Illicit Drugs", 1972 - http://www.druglibrary.org/schaffer/Library/studies/cu/CU51.html] Même après ces rapports, les consommateurs de la drogue ne considérèrent pas forcément ces flashes comme négatifs. Lors d'une enquète portant sur 235 usagers en 1972, Murray P. Naditch and Sheridan Fenwick découvrirent que 28 % avaient des retours, 43 % ne les appréciant guère ou les considérant terrifiants, 57 % les estimant agréables ou très agréable. Une autre étude signée William H. McGlothlin and David O. Arnold en 1971 indiquait que seules 36 usagers ayant eu des retours les estimaient perturbants.

Vu ce qui précède, la méthode hubbardienne pour "faire sauter" le LSD du corps est une ineptie. Il écrivait:

Prise en quantités suffisantes, la niacine semble séparer le LSD, la marijuana et autres drogues et poisons des tissus et cellules. Elle peut rapidement libérer les cristaux de LSD dans le système et faire revivre un "trip" à la personne. (Un gars qui avait fait le programme de sudation antérieur pendant des mois, prit 100mg de niacine et partit tout droit dans une restimulation de trip de LSD.
[Hubbard, Clear Body Clear Mind, p. 38 - also <http://drugrehab.lronhubbard.org/page39.htm>]

La niacine inhibe le mouvement des tissus adipeux, le LSD ne forme pas de critaux dans le corps. Voilà la scientologie et Narconon avec une impossible "thérapie" sur les bras. Hubbard n'a pas non plus communiqué les preuves des "restimulations", il se contente d'affirmer. .

L'énoncé sans fin des erreurs d'Hubbard est d'autant plus embarrassant pour lui qu'il touche le LSD, une des drogues les plus étudiées et les plus prisées - du fait de ses effets spécifiques. Hubbard semble d'onc s'être contenté comme à l'accoutumée de ses propres fantasmes et connaissances subjectives pour élaborer une théorie peu... cristalline.

Radiation et ses effets

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Il n'existe pas de démonstrations plus claires de son incompétence scientifique que dans ses oeuvres portant sur les radiations. Les qualifier de non-scientifique est encore bien trop aimable. Même un lycéen aurait honte d'avoir commis le erreurs qu'il fit. C'est d'autrant plus grave qu'il se fit passer pour un docteur , un ingénieur, un physicien nucléaire. Il s'y intéressa vers 1955: c'était là un sujet d'actualité, avec des essais nucléaires au Nevada, à quelques centaines de kms d'où logeait Hubbard. Dans une série de dix conférences qu'on peut acheter "Radiations et votre survie", [Bridge Publications - <http://www.bridgepub.com/Audio/lecture/OT/rays.html>] et dans son ouvrage les résumant "Tout sur les radiations [Bridge Publications - <http://www.bridgepub.com/Book/NFiction/scn/aar.html>], il raconta aux scientologues son illetrisme scientifique, voici quelques-unes de ses perles en la matière heureusement dénucléarisée:

La radiation est soit une particule, soit une longueur d'onde, ces choses sont affaire de marotte. On en entend un déclarer que c'est uine particule, l'autre qui dit que c'est une longueur d'onde...et ça dure depuis 1932.
[Hubbard, "Radiation and the Scientologist", lecture of 13 April 1957]

Il est probable qu'on peut rapprocher de cette date le fait qu'il quitta la fac à cette date..

On balance quelques rayons aujourd'hui sur quelqu'un, et demain d'autres rayons, et brusquement, le voilà mort... comme s'il avait pris une balle. En d'autres termes, les effets de la radiation sont cumulatifs. Pour la gamma, vous prenez 300 roentgen, puis 300 rontgen, peu importe si c'est trois jours ou un an après, ils s'additionnent.
[Hubbard, "Radiation and the Scientologist", lecture of 13 April 1957]

Etrange conclusion bien hubbardienne... car si les radiations s'accumulent, leur effet à plus ou moins long terme est le facteur décisif qui les rend mortelles, au cas où elles suffisent..

Vous savez, ça [la radiation] tue vraiment très très mortellement le corps humain, mais elle va traverser un mur de trois ou quatre mètres! Un rayon gamma passe sans difficulté au travers d'un mur. Comment blesse-t'il le corps? Personne ne vous le dira. Un mur ne peut arrèter un rayon gamma, un corps, si. Et nous voilà à la question essentielle pourla médecine. Les rayons gammas passent au travers des murs mais pas au travers des corps. Je peux fort heureusement vous expliquer ça. C'est la résistance! Le mur ne résiste pas, le corps, si. Le rayon gamma ne s'arrète pas vraiment dans le corps, il passe, mais son passage crée un genre de' sensation qui, si ça se reproduit trop souvent, provoque une résistance de la part des cellules..
[Hubbard, "Radiation and the Scientologist", lecture of 13 April 1957]
En réalité, un mur de quatre mètres stoppe la plupart des radiations mais traversera tout droit un corps en y provoquant des dommages cellulaires et génétiques.

Tous les Etats-Unis s'assoeint désormais en face de leur télévision, et ces appareils exudent , je suis au regret de le dire, une quantité de matériau radiocatif. Ce n'est pas gigantesque, mais ça suffit pour que les gens aient pris l'habitude de regarder la télé, - avoir la dose de radiation..
[Hubbard, "The Scale of Havingness", lecture of 29 Nov 1959]

D'après les recherches du gouvernement américain, la plupart des TV ne donnent pas de radioactivité mesurable, et rien ne prouve que les télévisions provoquent des dommages physiques. En tout cas, il ne s'agit pas du même "matériau radioactif" - phrase suggérant que votre TV balancerait du plutonium sous les moquettes.

Dans mes ouvrages de base sur la physique, et pour vous démontrer comment les opinions ont changé, quand je me trouvais dans un lycée moderne, ils enseignaient que le soleil consumait de l'hydrogène. Il y avait une source inépuisable, et les voilà qui calculaient la durée de vie du soleil, et c'était parfait, mais ça ne marchait pas ainsi. Puisqu'ils calculaient la durée de vie sur l'hydrogène, il devrait y avoir une différence de température de jour en jour puisque ça brûle peu à peu. Comme ce n'est pas le cas, la théorie a été abandonnée et les gens ont commencé à dire qu'ils ignoraient pourquoi le soleil continue à brûler. Ce n'est que lorsque la physique nucléaire a commencé à dominer la pensée humaine qu'ils ont expliqué la lumière, et que c'est une fission continue qui a lieu, dans une sphère nommée soleil.
[Hubbard, "Radiation and Scientology", lecture of 13 April 1957]

Le soleil brûle bien son hydrogène, le convertissant en hélium par fusion thermonucléaire. On le sait depuis les années 30. Les scientologues l'ont observé aussi, car ils ont changé le terme annoncé par Hubbard "Fission" en "fusion".

On a maintes fois signalé ces erreurs et bien d'autres à la secte, mais elle semble pratiquement refuser dans la majorité des cas de reconsidérer les erreurs de leur fondateur. (ndt: le traducteur en a fait observer d'autres du même genre. Ex: Hubbard, dans une conférence portant sur sa méthode pédagogique, enseigne que Einstein est idiot de ne pas avoir observé que "la lumière ne voyage pas à la même vitesse", dit Hubbard, car "quand la lumière traverse un prisme, elle ressort à des vitesses différentes". Mais c'est une autre erreur d'Hubbard, car Einstein a seulement dit que la vitesse de la lumière était constante DANS LE VIDE. Il n'a jamais dit qu'elle était constante dans un prisme - et moins encore, au travers d' un corps opaque.

Tout cela ne serait pas bien grave et pourrait être catalogué comme simple charlatanisme si Hubbard n'en profitait pas pour faire vendre à sa secte et à ses façades comme Narconon des "produits" supposés guérir la toxicomanie et réhabiliter le corps de tout un chacun. On verra avec effroi que la scientologie a fait subir ses cures miracles aux enfants irradiés de Tchernobyl (voir ici).

Nous sommes actuellement les seuls à vraiment pouvoir manier et guérir les brulûres par radioactiv.ité, sous toutes leurs formes. On met un peu d'ordre dans le cas [scientologique] de la personne, puis on peut rapidement soigner ses irradiations. On a fait davantage à ce propos, mais je peux déjà vous dire ce qui a été fait. Cela nous met en position intéressante. Le fait qu'on soit en mesure de soigner ça nous met en position d'être les seuls capables de faire la défense civile de nos jours. Pensez-y.. personne d'autre n'a le moindre truc pour règler ce problème, même de loin.

Nos recherches se dirigent vers la protection des êtres humains contre les radiations nucléaires, ce qui rendra la bombe inopérante... On peut mettre un être, un thétan, en position de ne plus être affecté par les radiations nucléaires.

On essaie d'aller au delà, bien plus loin encore. C'est déjà géant pour le public. Mais le protéger des radiations est un autre problème, en cours d'étude à l'heure qu'il est. On est assez loin dans ce programme, on a établi, la forme qu'il aura, voyez la publication "Irrdiations, leur danger et leur traîtement" que publie l'organisation. Ca dit "Voyez votre scientologue professionnel et sui vous ne le trouvez pas, trouvez un groupe et faites vous faire au moins un peu de processus de groupe (autre "service" scientologue, ndt). Sinon, ben, que Dieu vous garde.
[Hubbard, "Aims and Goals of Scientology", lecture of 14 February 1956]

Ca lui amena des ennuis sérieux. Il commença à promouvoir un produit renommé "dianazène" en 1957 - un produit déjà supposé faire sauter les radiations emmagasinées ou guérir le cancer.

Le Dianazène fait partir les radiations (on ote la similitude du mot avec dianétique, et avec le prénom de sa fille Diana) Cela protége aussi des radiations, jusqu'à un certain point. Ca fait partir le cancer; je l'ai vu faire sauter un cancer de la peau. Un type qui n'était pas prone au cancer (il n'avait pas grand chose) a pris du dianazène. Sa machoire est devenur complètement cancéreuse. Il a continué le dianazène, et tout a disparu au bout d'un temps. Je cherchais un cas de cancer qui ait pu arriver
[Hubbard, "Radiation and Scientology", lecture of 13 April 1957]

L'administration américaine des médicaments et drogues n'aima pas trop le dianazène et fir une descente sur Dirtribution Inc, une société scientologue de Washington. 21000 tablettes de dianazène furent saisies et finalement détruites par la FDA pour des causes indubitables: elles étaient étiquetées comme actives pour el traitement préventif des irradiations..

Le fiasco ne modifia pas pour autant les opinions hubbardinnes sur les radiations. Il changea les étiquettes "anti-radiations". Il ne revint pas sur la question radiations avant l'invasion soviet de l'Afghanistan, lorsque la guerre nucléaire menaçait de nouveau. Il annonça désirer "que les scientologues survivent à la 3e guerre mondiale" [ndt: en 1965, il annonçait cette guerre pour "dans moins de cinq ans"...]. Il informait les adeptes que l'usage de niacine lors de la procédure de purigfication scientologue pouvait faire sauter les radiations, réduisant donc les conséquences d'irradiations supplémentaires. Cela le mena à conclure "que ceux qui recevraient un purif complet et compétent survivraient, alors que d'autres qui ne le recvraient pas n'auraient pas cette chance. Seuls les scientologues survivraient aux retombées radioactives..." Le problème de la contamination n'était pas insumontable, puisqu'ils pourraient se rétablir des irradiations supplémentaires - autre usage de la niacine. Et d'un peu d'audition évidemment." [Hubbard, "The Purification Rundown and Atomic War", HCO Bulletin of 3 January 1980] Les conférences sur la radiations de 56-57 ressortirent des placards avec une nouvelle édition de "Tout sur les radiations", et l'on vit de nouveau une large propagande pour la procédure de purification etc fleurir dans les centres de profit de la secte. En 1997, l'auteur de ce site a encore observé des scientologues distribuant des copies du bulletin d'Hubbard à des spectateurs méduses sur Toronto Yonge's street (Londres).

"On sait que Narconon souscrit aux mêmes croyances. L'un des cours de Narconon, le "Cours Responsable du programme de Désintoxication Vie Nouvelle" comprend nombre des éléments sur les radiations, dont "Le programme de désintoxication vie nouvelle et la guerre nucléaire". Il s'agit d'une adaptation légèrement modifiée du bulletin du 3 janvier 1980, car le cours demande de démontrer "ce que signifie accumulation de radiations et comment le fait de débarrasser un corps des radiations diminuera l'effet de nouvelles irradiations".

Comment donc la niacine serait-elle en mesure d'affecter les radiations? D'après Hubbard, on peut "suer" de la radiation:

Dans le programme de purification, les constatations semblent démontrer qu'un facteur lié à la radiation produit la plus forte suée, c'est la sueur elle-même. .

La radiation paraît excessivement soluble à l'eau et susceptible de partir à l'eau. Selon des chercheurs, il suffirait de passer au jet la surface d'une route pour en ôter la radiation. Ce facteur est bien connu des personnels de la défense.
[Hubbard, Clear Body Clear Mind, p. 20]

Voilà qui nous fixe sur les confusions énormes d'Hubbard quant à la nature des radiations. Il semble avoir mal interprété ce que serait un "empoisonnement par irradiation", qu'il aurait supposé que la radiation est une sorte de substance qui se loge dans le corps et peut en être expurgée, comme s'il s'agissait d'un produit ordinaire. Il semble avoir confondu trois phénomènes distincts: les substances radioactives qui provoquent la contamination (dont on peu en effet se débarrasser par lavage), les rayonnements et les résultats de ces rayonnements -- nocifs (Gamma, alpha, beta), qui provoquent divers dommages au passage, par ionisation des cellules, ce qui entraîne des effets plus ou moins nets selon les dosages absorbés.

. Niacin has absolutely no effect in speeding up the elimination of radionuclides, as even Narconon's scientific supporters have had to admit. A report on the Purification Rundown prepared by the Foundation for Advancements in Science and Education (a group with close links to Scientology) reported that ---

Hubbard n'a pas compris la formation de radicaux libres et n'en parle pas; il se contente de répéter que la niacine ferait partir les radiaitions, c'est inepte, ce produit n'a aucuen activité sur l'élimination des radionucléïdes, ni des "coups de soleil". Voici ce que dit l'Encyclopédie Universelle en 2002 quant aux radiations et traîtements:

.../... les rayonnements provenant de la radioactivité (alpha béta gamma, ...) peuvent atteindre les tissus vivants de l’extérieur (exposition accidentelle ou volontaire); on parle de rayonnements ionisants car ils créent dans les cellules traversées des ions + ou des ions – (radicaux libres très nocifs) en même temps qu’ils déposent de l’énergie. Les dégâts occasionnés sont fonction de nombreux facteurs: dose absorbée, localisation, durée d’exposition, type de cellules, type de rayonnement. En particulier, les cellules indifférenciées (cellules du sang) ou en division rapide (cellules germinales ou tumorales) sont très sensibles aux rayons..../... En plus des radicaux libres, le choc des particules ionisantes sur la molécule d’ADN d’une cellule peut provoquer des dégâts irréversibles. Si un seul brin d’ADN est coupé, les réparations sont effectives; si les deux brins sont coupés les mécanismes biologiques de réparation sont défaillants et le résultat peut être la mort de la cellule ou une mutation génétique si une cellule germinale est atteinte.


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CONTAMINATIONS RADIOACTIVES
La contamination radioactive correspond à la présence accidentelle de substances radioactives à la surface ou à l’intérieur du corps humain.
La contamination externe peut être directe par dépôt, sur la peau saine et les phanères, de particules solides ou de gouttelettes de liquides ayant un certain taux de radioactivité; elle peut être également indirecte par l’intermédiaire de l’environnement contaminé (vêtements, objets, etc.).
La contamination interne est due à la pénétration de corps radioactifs dans l’organisme, soit par voie pulmonaire (inhalation de particules très fines), soit par voie digestive (ingestion de produits de la chaîne alimentaire, animale ou végétale, contaminés eux-mêmes initialement), soit plus rarement par une plaie ou une brûlure.
À défaut d’une réaction rapide et adaptée, le sujet atteint va être exposé aux rayonnements émis par les substances contaminantes (rayons alpha, bêta, gamma...). Le tableau clinique est semblable à celui que provoque une irradiation externe isolée. Les premiers troubles apparaissent dans les six premières heures pour des doses de 1 à 2 grays (nausées, céphalées, vomissements); beaucoup plus précocement pour des doses de 2 à 5 grays; à partir de 5 grays les troubles généraux sont majeurs avec manifestations neurologiques (obnubilation, désorientation) et état de choc. La spécificité des atteintes somatiques et leur évolution sont liées à l’aplasie médullaire et à ses conséquences à court et à moyen terme.
Le constat de la contamination et de ses suites implique le recours aux unités de mesure suivantes..../...
.../...
il existe une très grande variété de radioéléments susceptibles d’intervenir; parmi les plus fréquemment rencontrés, il faut citer le cobalt 60, le césium 137, l’iridium 192, le phosphore 32, le strontium 89 et 90; les iodes radioactifs (I 131 et 132)...
Sur le plan sanitaire, la contamination radioactive justifie plusieurs opérations.
2. Les opérations de décontamination externe consistent en un déshabillage et un stockage des vêtements contaminés, un lavage répété à l’eau et au savon; des précautions doivent être prises pour protéger les orifices naturels et ne pas léser la peau saine par brossage (danger d’une contamination interne). .../...
3. La décontamination interne, pour être efficace, doit être précoce. Les produits à utiliser sont spécifiques des radionucléides contaminants:
après contamination par inhalation d’iode radioactif, l’ingestion d’iodure de potassium est préconisée; la décontamination par aérosol de D.T.P.A. (diéthylène-triamine-pentacitique) est nécessaire à l’encontre de certains radionucléides (plutonium);
pour une plaie ou une brûlure contaminée, le D.T.P.A. est mis directement sur la plaie puis utilisé par voie orale et injectable;
lors de l’ingestion de radionucléides, la décontamination peut être accélérée par toutes les thérapeutiques qui favorisent leur élimination (boissons abondantes, fluidifiant bronchique, laxatif doux, etc.);

Les quantités mesurées ont été comparées ux taux d'élimination qu'on obtient par les procédés physiques habituels. Alors qu'on peut correctement doser les taux de césium 137 dans la sueur des patients, on n'a pas pu constater d'accélération de l'élimination du césium..
["Rehabilitation of a Chernobyl Affected Population Using a Detoxification Method", A.F. Tsyb, E.M. Parshkov, J. Barnes, V.V. Yarzutkin, N.V. Vorontsov, V.I. Dedov - <http://www.detoxacademy.org/pdfs/epa_radiation_conf.pdf>]

Le fait qu'on ait détecté du césium dans la sueur des patients est sans importance clinique, puisque toute substance détectable dans l'urine le serait aussi dans d'autres fluides corporels, sang, salive. Bref, l'équipe du FASE a constaté les taux ordinaires de césium, et observé que la procédure de purification n'y changeait rien..

La niacine est tout aussi inutile à traîter les radiations électoméagnétiques. Hubbard explique que l'effet est cumulatif, puis prétend qu'en la faisant sauter, la personne peut largement réduire son niveau d'irradiation. D'après lui, quelqu'un qui aurait par exemple accumulé 600 röntgen, pourrait abaisser à 100 röntgen en suant ses radiations ou produits irradiants, et, s'il continuait ainsi, il pourrait encore abaisser ces doses.

Voilà qui est fort loin de l'image réelle. D'abord, on ne peut dire s'il existe réellement une dose en dessous de laquelle il n'y aurait aucun risque. C'est affaire de probabilités. Plus souvent on recevra des radiations ionisantes, plus grand sera le risque, et plus forte sera l'exposition à chaque fois, plus garnd le risque.

La nature des dommages engendrés par les radicaux libres est sans rapport avec n'importe quel surdosage de niacine (acide nicotinique) proposé en "soins" par Hubbard. Les radicaux libres sont provoqués par les expositions aux radiations en quelques trillionièmes de seconde. La niacine n'y peut strictement rien, que ce soit à titre protecteur ou préventif. Elle est parfaitement incapable, par exemple, de détruire des cellules cancéreuses; on constate néanmoins qu'Hubbard parle de réapparition puis disparition de cancer de la peau lors du "purif".

Même si, par un hasard très peu probable, un patient souffrant d'une carence en vitamine K voyait sa santé améliorée par la prise d'un peu de niacine, et que cette amélioration de sa santé lui permette de mieux faire face à une maladie provoquée par irradiation, ce n'est pas pour autant qu'on pourrait prétendre que la niacine "ferait sauter" les radiations.

Les supporters de Narconon ont d'ailleurs un problème avec ce genre d'allégations, car les rares études portant sur le procédé d'Hubbard évitent soigneusement de discuter radionucléïdes et irradiations. L'un des papiers, qui traîte des effets supposés du programme sur les enfants contaminés à Tchernobyl, explique que le programme a fonctionné, mais il sgnale "les processus physiques impliqués dans la méthode de désintoxication n'ont pas été complètement testés à l'heure actuelle...["Rehabilitation of a Chernobyl Affected Population Using a Detoxification Method", A.F. Tsyb, E.M. Parshkov, J. Barnes, V.V. Yarzutkin, N.V. Vorontsov, V.I. Dedov - <http://www.detoxacademy.org/pdfs/epa_radiation_conf.pdf>] . Aucun des personnages ayant discuté du programme Narconon n'a d'ailleurs abodrdé publiquement la question.


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